Une heure durant, les intervenants de RAPAA ont expliqué aux auditeurs que les violences physiques et verbales, les agressions sexuelles subies par les femmes sont souvent commises sous l’effet des substances psychoactives. Ils ont aussi montré en quoi que la période anxiogène et déstabilisante du COVID-19 constitue un facteur favorable à l’usage abusif de substances, avec des risques plus accrus de violences à l’égard des femmes. Ils ont informé le public quant aux graves conséquences de ces violences faites aux jeunes filles et aux femmes sur leur santé physique et mentale, sur la santé de la reproduction (grossesses non désirées, avortements clandestins, accouchements prématurés) sur leur avenir scolaire et professionnel (absentéisme, échecs, abandon), sur leur vie sociale (marginalisation, stigmatisation).
Cette intervention a été pour les représentants de RAPAA l’occasion d’exhorter la jeunesse à plus de vigilance face à la consommation de substances psychoactives. Ils ont également adressé un message d’espoir et de solidarité aux femmes victimes de violences et les ont encouragées à consulter des structures spécialisées pour surmonter leurs séquelles et traumatismes. Ils ont rappelé que le centre d’écoute de RAPAA offre un accompagnement psychosocial avec des services de qualité, gratuits, confidentiels dispensés par des professionnels.
L’ONG RAPAA poursuivra la célébration de la journée internationale des droits des femmes édition 2021 par le lancement d’un dépliant d’information sur le thème Consommation de substances pratiques sexuelles à risques et par une remise de dons aux femmes détenues à la Prison Civile de Kpalimé.
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