En cette période de fin d’année, l’ONG RAPAA apporte son soutien aux femmes et mineurs détenus dans les Prisons Civiles de Lomé et de Kpalimé

A l’occasion des fêtes de fin d’année, l’ONG RAPAA a une fois encore témoigné sa solidarité envers les femmes et mineurs détenus dans les Prisons Civiles de Kpalimé et de Lomé en menant une action caritative. Ainsi, les mercredi 15 et jeudi 16 décembre 2021, les membres de RAPAA se sont rendus, respectivement à la Prison de Kpalimé et à celle de Lomé, pour les cérémonies de remise de don qui se sont déroulées en présence des responsables de ces établissements pénitenciers.

Ce don d’une valeur estimée à plus de 225. 000 FCFA est constitué de sacs de détergents, de cartons de savon de Marseille, de dentifrices, de brosses à dents, de protections hygiéniques et d’habits.

RAPAA a saisi l’occasion pour renforcer les messages de prévention au sein de la population carcérale, une population vulnérable à l’usage de substances psychoactives (tabac, alcool, drogues) et à risques quant à la pandémie du COVID-19. Un lot d’affiches comportant des messages de sensibilisation sur les liens entre consommation de substances psychoactives et contamination au COVID-19 a ainsi été remis. 

Les responsables de deux prisons (régisseurs et assistants sociaux) ont exprimé leur profonde gratitude à l’ONG RAPAA qui ne ménage aucun effort pour soutenir les détenus, notamment les femmes et les mineurs. Ils ont donné l’assurance que les dons seront distribués équitablement aux bénéficiaires.

Ce geste de soutien et de solidarité à l’endroit des femmes et mineurs détenus fut possible grâce à la franche collaboration avec la Direction de l’Administration Pénitentiaire et de la Réinsertion (DAPR) qui a autorisé l’intervention de l’ONG RAPAA.

Rappelons que depuis sa création, l’ONG RAPAA a toujours pris en considération la situation des détenus, une population clé dans le combat contre l ‘usage de drogue, le combat contre la contamination au VIH Sida et au COVID. Elle a mené des interventions à l’intention des personnes détenues à travers des séances de sensibilisation et d’accompagnement psychosocial. Cependant, dès l’apparition de la pandémie du COVID-19, les activités ont été suspendues pour limiter les risques de contaminations des pensionnaires.